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PERDRIX
En Argentine, plusieurs espèces de perdrix conforment la famille des tinamidés : le tinamou tacheté, le tinamou élégant ou huppé, la perdrix rouge, le pigeon tigré, etc.
La perdrix est utile pour l'assainissement des champs étant donné qu'elle élimine toute sorte d'insectes et de sauterelles qu'elle inclut dans son alimentation. Les aliments qu'elle consomme sont si variés que la perdrix détruit aussi les champs de blé, d'orge, les tiges qu'elle trouve dans les grandes terres cultivées, etc.
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La chasse de cet oiseau est un excellent défi pour le chasseur puis qu'il a une grande capacité pour détecter le danger à la distance et se cacher ou fuir du chasseur selon les circonstances et son instinct le lui suggèrent. Lorsqu'ils sentent la présence d'un inconnu, ils restent tous immobiles et se mimétisent avec le paysage. Au début ils sont très difficiles de localiser et ils ne bougent pas, même si le chasseur se trouve à des centimètres près. Mais souvent ils décident d'abandonner leur cachette et fuient, le cou redressé, en faisant un signe et en émettant un sifflement très court, considérés un signal d'alarme pour prévenir leurs congénères. Généralement, lorsque cela arrive, ils s'envolent à une grande distance et gagnent la partie.
Le tinamou élégant habite seulement notre pays, où sa population se trouve aussi dans un espace géographique assez restreint. On peut la localiser au nord, en Patagonie et dans les provinces de Tucumán, Buenos Aires et La Pampa. Cet animal marche d'habitude tout seul et s'envole lorsqu'il est surpris ou poursuivi.
Pendant l'hiver, le tinamou se réunit et conforme des volées de jusqu'à 40 oiseaux pour partir à la recherche de lieux dépourvus de végétation. Leur chair est très savoureuse et pour pouvoir la consommer, le tinamou doit être nettoyé immédiatement après être chassé.
Quand il y a un danger, ils se regroupent en grandes et compactes volées et il y a toujours un oiseau chargé de surveiller et de prévenir les autres. Dans tous les cas, s'il y a un danger ou non, les autres oiseaux répètent l'action indiquée par le guetteur, que ce soit s'envoler ou rester sur place. Ils se séparent à l'époque du rut en groupes de trois à cinq exemplaires parmi lesquels les mâles sont majoritaires. Pour former leur nid, ils cherchent un endroit dépourvu de végétation et commencent à " danser " autour de la femelle. Au cours de ces danses, les mâles se confrontent dans des luttes violentes pour posséder la femelle. Le combat consiste à accrocher leurs ailes droites et à résister avec force jusqu'à ce que le plus faible est vaincu, restant parfois avec l'aile cassée. Après cette dispute ils construisent le nid dans un trou creusé précédemment en bas d'un arbuste. La femelle y dépose ses oeufs verts, douze environ, et au fur et à mesure qu'elle les dépose elle les couvre avec un peu de terre. Une fois la ponte finie, la quantité de nids à construire va dépendre de la quantité de mâles présents dans le groupe, puisque ce sont eux qui doivent les couver. Les petits naissent trois semaines plus tard et peuvent commencer à bouger tous seuls lorsqu'ils sont secs. Ils ont une couleur grisâtre et ressemblent une boule de coton ; lorsqu'ils changent leurs plumes, ils conservent quand même les couleurs blanc et noir. Deux semaines après la naissance ils commencent à voler et à devenir plus indépendants.
La plupart des perdrix ne savent pas nager c'est pourquoi elles cherchent toujours l'abri des terrains élevés ou de petits îlots.
La chasse aux perdrix se réalise en général à l'approche, à travers champs, dans des zones plates avec d'abondants pâturages - pas très hauts - qui permettent de marcher sans difficultés. Accompagné par des chiens d'arrêt, le chasseur se servira de leur flair pour trouver la fuyante perdrix ; ensuite, ces précieux compagnons feront envoler la proie pour que le chasseur puisse leur tirer dessus. Les races de chiens plus employées en Argentine pour la chasse à la perdrix sont : le pointer, le breton épagneul, le setter ou le braque kurzaar. Même si certains chasseurs préfèrent surveiller de grandes zones pour avoir plus de possibilités de chasser, la réalité montre qu'il est parfois préférable de chercher d'une façon plus exhaustive dans des espaces plus restreints afin d'épuiser toutes les options disponibles. Il est aussi conseillé de s'arrêter de temps en temps puisque les pauses brusques inquiètent un peu les perdrix et parfois cela les pousse à s'envoler.
Dans la plupart des régions de l'Argentine la saison de chasse comprend
les mois de mai, juin et juillet. Pour ce type de chasse on utilise des fusils
à deux canons calibre 16, 20 ou 12 et des petits plombs, avec des dimensions
moyennes (de 6 à 10). Une charge de 24g est suffisante pour chasser
correctement. La quantité de pièces autorisée par jour et par chasseur varie
selon la juridiction de chasse de chaque région, mais la moyenne est de 10
unités par chasseur, par jour.
JOUR DE CHASSE U$ 380
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